Bilan Carbone

Le Bilan Carbone

Pour aller plus loin dans notre démarche face au changement climatique, nous avons réalisé notre propre bilan carbone sur l’année 2022. Le bilan Carbone nous a permis de mesurer les éléments majeurs de notre empreinte carbone où nous pourrions réduire nos émissions de GES.

Le bilan carbone : définition

Un bilan carbone est une évaluation complète des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’une entreprise, d’un produit, ou d’un service sur l’ensemble de son cycle de vie. Il permet de quantifier les émissions de CO2 et d’autres GES associées aux activités de l’entité étudiée, la consommation d’énergie, le transport, les déchets, et les processus de production. Le bilan carbone fournit ainsi une image claire de l’empreinte carbone d’une organisation. Le bilan carbone est proposer par l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), un établissement public français créé en 1991, dont le rôle principal est de promouvoir et d’accompagner la transition écologique et énergétique en France.
 
En suivant leurs recommandations en matière de bilan carbone, nous avons en premier lieu dressé un questionnaire à destination de l’ensemble des employés de l’entreprise pour recueillir des renseignements sur leurs déplacements, leurs mode de consommation… En croissant ces différentes informations, nous avons rempli ce tableau qui est une synthèse type de déclaration ADEME (les critères du bilan).
En rassemblant uniquement les postes où l’on est émetteur, on peut construire ce résumé.
Un bilan carbone est divisé en 3 périmètres (scopes) qui sont des ensembles de répartitions de différents postes émetteurs.
Le scope 1 correspond aux émissions directes de GES. Notre émission est de 8,81 tCO2eq dans ce scope. Il y a une part non négligeable d’émissions liées à la présence d’une chaudière à gaz qui alimente le bâtiment en chauffage pendant l’hiver.
Le scope 2 rassemble les émissions indirectes liées à la consommation d’énergie. Dans notre cas elles sont de 0,53 tCO2eq soit environ 1% du total. L’impact est ici très léger sur l’ensemble des émissions de l’entreprise.
Une voie d’amélioration pourrait être d’installer des panneaux photovoltaïques en toiture et de changer la chaudière au gaz pour en chaudière électrique dans le but de mettre en place un schéma d’autoconsommation.
Le scope 3 rassemble tous les autres types d’émissions.
Les transports sont un premier poste à impact de K-LC. Ils représentent 27 % des émissions totales, divisés entre les déplacements professionnels et les déplacements domicile-travail. Nous allons recevoir pouvons prévoir une réduction des émissions des GES
Comme les principaux postes, les services et l’achat de matériel équivalent à peu près à un quart du bilan carbone de K-LC. Cependant, le calcul de leurs émissions est moins précis que sur les autres postes car il s’appuie sur des facteurs généraux de chaque secteur.
K-LC étant une entreprise axée dans le domaine du numérique, une partie de ses émissions sont axées sur ce domaine. Elles se divisent ici entre :
– Le matériel informatique immobilisé
– L’utilisation du numérique par les salariés (basé sur le questionnaire salariés)
– L’hébergement des données au niveau des serveurs
– La location des diverses licences
– Les télécommunications
– L’utilisation des produits vendus
Nos applications sont faites pour aider à la décarbonation mais ont leurs propres empreintes carbones numériques. Pour aller plus loin, nous envisageons d’engager une démarche d’éco-conception de nos applications.

Dans notre cas, le bilan carbone s’est avéré révélateur, en effet, il est le point de départ d’un suivi des évolutions des différents postes. Nous avons été en mesure de dresser un plan d’actions ayant pour but de réduire les postes les plus émetteurs. Un atelier collaboratif a également été réalisé lors duquel chaque collaborateur a pu donner son avis sur les mesures ayant un impact sur les émissions de GES de l’activité de l’entreprise, mesures qui se rapprochaient globalement des actions listées dans le bilan carbone.